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Temenik Electric + Kel Assouf
Domaine d'O ()
Afficher le planTemenik Electric
Temenik Electric se balance, comme le halo d'un phare de Méditerranée, entre les musiques populaires du Maghreb et le chaudron surchauffé du rock, de la pop et des sonorités digitales.
Après avoir écumé les scènes internationales avec son arabian-rock mutant, Temenik Electric signe un retour plus intimiste, en avant-goût du nouvel album à paraître en 2022. Leurs nouveaux titres irradiés d’Arabian Rock, amplifiés par le vent sec et chaud du sirocco et sertis d’une pop futuriste aux embruns de western oriental invitent à la danse. La langue arabe y contient le feu des guitares et la voix de Mehdi Haddjeri se promène désormais sur des territoires de chanson-rock et d’électro-pop orientale, alternant les climats d’introspection sonore et la fièvre festive des dance-floors. Par ses inspirations et ses fulgurances, Temenik Electric transforme le choc des cultures en grand rock des civilisations. Intense et universel.
Mehdi Haddjeri : Lead Vocal / Guitare Florent Sallen : Drums Jérome Bernaudon : Basse, Backing Vocal Frédéric Alvernhe : Set Mix Christophe Isselee : Guitare Jean Christophe Andreoni : Régie et Technicien son
Kel Assouf
Kel Assouf signifie à la fois «nostalgie» et «fils de l’éternité» en langue Tamasheq, une langue touarègue parlée principalement par les Touaregs du Mali. Fruit de la rencontre d’artistes d’Afrique et d’Europe, le groupe est fondé en 2006 à Bruxelles autour d’Anana Harouna, guitariste nigérien issu du peuple touareg.
Ses compositions s’inspirent du répertoire traditionnel Touareg et se nourrissent des influences de chacun des musiciens qui le constitue. Venus de Mauritanie, du Ghana, de France, du Mali et d’Algérie, Kel Assouf produit un mélange dansant entre musiques traditionnelles africaines et sonorités blues ou rock, le tout chanté en langue tamasheq.
Le dernier album «Black Tenere» voit les rythmes de transe africains fondus dans l’énergie du rock vintage, apportant une nouvelle vibration significative dans la musique du désert. Anana Harouna va droit au but. Sa révolte contre l’injustice est rendue explicite par la voix saturée de sa guitare, support de ses paroles militantes.
Aussi loin que nous puissions remonter dans l’histoire des Touaregs – un nom qui leur a été adjugé, eux-mêmes préférant «Kel Tamashek» – nous trouvons les luttes d’un peuple pour préserver son statut de nomade, sans frontières.
Cet album est entièrement imprégné d’une énergie qui ne dort jamais; celle de la révolution contre les oppressions et les injustices, que ce soit à l’époque du colonialisme ou aujourd’hui, à travers la confiscation beaucoup plus insidieuse (mais bien réelle) des multinationales qui viennent extraire les précieuses matières premières indispensables au confort des sociétés occidentales, au détriment des populations locales.
La vie dans le désert est un rappel constant des valeurs du peuple Kel Tamasheq, et donc une philosophie de l’essentiel qui ressemble à un enseignement. Ariyal : pour vous matérialistes, lorsque vous perdez tous vos marqueurs, retournez à la case départ.
Numéro de licence : L-R-22-1640 / L-R-22-1642